Sainte Germaine de Pibrac

La fête de Sainte Germaine de Pibrac est le 15 juin.

Germaine Cousin naît en 1579 à Pibrac, petit village situé 15 km à l’ouest de Toulouse.

Son père Laurent Cousin est un modeste laboureur. Quand Germaine est jeune, sa maman meurt. Peu après la mort de sa maman, son papa se remarie avec une femme qui est très vite méchante avec Germaine. Par exemple, elle oblige Germaine à ne pas dormir dans la maison mais dans un appentis une sorte d’abri de jardin.

Germaine, enfant, puis adolescente est une grande Amie de Miséricorde. Elle garde les troupeaux dans la nature et prie chaque jour, en particulier le chapelet. Elle Aime beaucoup Jésus et la Vierge Marie. Elle va tous les jours à la messe. Lorsqu’elle voit un pauvre, sans hésiter, elle donne, le peu de pain qu’elle a.

Un jour, sa marâtre (l’épouse de son papa) l’accuse de voler du pain et veut la frapper. Quand elle attrape Germaine, elle lui demande d’ouvrir son tablier, pensant que dans le tablier il y a du pain. Mais, ô miracle, dans le tablier de Germaine s’étale une brassée de roses. Son père est très ému et interdit à sa femme de frapper sa fille.

Quelques années après, le 15 juin 1601, son père trouve Germaine, morte dans l’appentis où on l’obligeait à dormir. Germaine a 22 ans. Elle est enterrée dans l’église de Pibrac.

Peu à peu, tout le monde oublie Germaine. Mais le 22 septembre 1661, on ouvre le cercueil de Germaine et très grande surprise, le corps de Germaine n’est pas comme les autres squelettes des autres morts. Son corps reste dans un état de fraîcheur.

Plusieurs personnes prient Germaine de Pibrac et sont exaucées. Une petite fille de sept ans est instantanément guérie du rachitisme. Un jeune homme de 14 ans, Pierre Leduc, qui habite à Cornebarrieu, près de Toulouse, est guéri d’une maladie de la hanche qui le faisait beaucoup souffrir.

Sainte Germaine est canonisée en 1867. À Pibrac, une basilique a été élevée en son honneur en 1901. On peut visiter la maison natale de Germaine, la ’métairie de Mestre Laurens′, qui est à environ 2 kilomètres du village de Pibrac, dans le hameau appelé ’le Gainé’.

Sainte Germaine de Pibrac est la patronne des malades, des bergers.

Saint Damien apôtre des lépreux

Le Père Damien est appelé « l’apôtre des lépreux ». Sa fête est le 10 mai.

Il naît le 3 janvier 1840, en Belgique. Il est le septième enfant de Frans de Veuster, un marchand de maïs et d’Anna-Katrien.

Le 19 mars 1864, à 24 ans, il est ordonné prêtre dans la Cathédrale d’Honolulu avec deux autres séminaristes. Il est très heureux d’être prêtre-missionnaire.

Le 4 mai 1873, il répond à l’appel de l’évêque pour aider les 800 lépreux de l’île de Molokai (une île du Pacifique).

Le Père Damien est un Ami de Miséricorde. Prêtre et aussi médecin, il soigne chaque lépreux avec attention et est très joyeux. Chaque jour, il reçoit la force de servir, en priant longuement et en célébrant l’eucharistie.

Le Père Damien partage la vie des lépreux et les aide à construire un hôpital, une école, un orphelinat, etc.

Il meurt en 1895.

Le Père Damien a été canonisé le 11 octobre 2009.

Simon de Cyrène, un ami de Miséricorde

 

« Pendant qu’ils emmenaient Jésus, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus » (Évangile selon saint Luc 23, 26)

Simon était un juif originaire d’Afrique, de Cyrène, une ville située sur la côte de la Libye.

Simon de Cyrène revient de son travail, et son chemin croise le chemin de Jésus. Il reçoit l’ordre des soldats romains d’aider Jésus à porter sa Croix, sur le chemin du calvaire où Il va être crucifié.

Simon de Cyrène « porte la croix derrière Jésus », en suivant les pas de Jésus.

Un ami, c’est une personne proche et qui nous Aime en désirant notre Bien. Un véritable ami se reconnaît, car il est présent dans les bons moments et aussi dans les moments difficiles.  

Simon de Cyrène est un véritable Ami de Miséricorde pour Jésus qui souffre beaucoup. En effet, Jésus a son corps tout douloureux, car il a reçu les coups de la flagellation et il a sur la tête la couronne d’épines. Les évangiles, dans le récit de la Passion, disent que Jésus est tombé trois fois en portant la Croix ; Il est épuisé de fatigue.

Jésus notre Sauveur, vrai Dieu et vrai homme, souffre beaucoup par Amour. C’est très beau de savoir qu’un homme : Simon de Cyrène a aidé concrètement Jésus, le Fils de Dieu, qui donne librement sa vie pour les hommes et les femmes, de tous les siècles.

Simon de Cyrène représente aujourd’hui la multitude des personnes généreuses, des missionnaires, des Samaritains qui, par Amour de Jésus et du prochain, ne « passent pas de l’autre côté » de la route mais se font proches d’une personne malade, âgée, isolée, en situation de précarité, etc., pour la soutenir.

 

 

Saint Jean de Dieu, un ami de Miséricorde

La fête de Saint Jean de Dieu est le 8 mars.

Jean est né le 8 mars 1495, au Portugal. A huit ans, pour des raisons inconnues, le petit portugais fait une fugue et se retrouve, vagabond, sur les routes. Jeune homme, il va exercer différents métiers : berger, militaire, libraire.

Un jour, il écoute l’homélie de saint Jean d’Avila, un saint prêtre espagnol, et découvre l’Amour miséricordieux de Dieu. Jean se convertit et devient un homme bon.

Saint Jean de Dieu est un Ami de Miséricorde. Il aime beaucoup Jésus, les pauvres et les malades.

Homme miséricordieux, Jean collecte de l’argent pour nourrir et loger de nombreuses personnes pauvres. Il ouvre un hôpital, à Grenade, en Espagne, puis crée un ordre religieux : les Frères Hospitaliers de Saint Jean de Dieu qui soignent les malades, dans hôpitaux.

Jean de Dieu meurt le 8 mars 1550, à l’âge de 55 ans. Il est canonisé le 16 octobre 1690.

Aujourd’hui, les frères de Saint Jean de Dieu continuent de soigner les malades en France et partout dans le monde.

Sainte Bernadette, une amie de Miséricorde

La fête de sainte Bernadette est le 18 février.

Bernadette naît le 7 janvier 1844, au moulin de Boly, à Lourdes. Enfant joyeuse et très serviable elle s’occupe beaucoup de ses frères et sœurs. A l’âge de 14 ans, Bernadette ne sait ni lire ni écrire. Un matin glacial, elle va chercher du bois à la Grotte de Massabielle et voit soudain, près du Gave, une belle dame habillée de blanc qui lui sourit.

18 fois, du 11 février au 16 juillet 1858, Bernadette voit la Belle Dame qui lui dit un jour son nom « Je suis l’Immaculée Conception ». La Belle Dame est la Vierge Marie, Immaculée Conception c’est-à-dire sans péché.

Bernadette a fait l’expérience de la miséricorde de Dieu de plusieurs manières.

Elle est très pauvre et dit « la Vierge Marie me regardait comme une personne ». La tendresse, la charité sont les mots qui disent la miséricorde. Ainsi, grâce à la charité de la Vierge Marie, Bernadette comprend la miséricorde de Dieu.

Lors des Apparitions, la Vierge Marie invite Bernadette à prier pour les pécheurs c’est-à-dire tous les hommes et les femmes sur terre car nous sommes tous un peu ou très loin de Dieu. Marie qui est notre Maman du Ciel désire que toutes les personnes sachent que Dieu qui a un cœur tout empli de Miséricorde aime chacun et attend que nous venions vers Lui.

Après les apparitions à Lourdes, Bernadette va à Nevers et devient Sœur de la la charité. Elle se met au service des pauvres et des malades, et transmet la tendresse, la miséricorde de Dieu.

Sainte Bernadette meurt le 16 avril 1879, chez les Sœurs de la Charité de Nevers. Elle est canonisée le 8 décembre 1933.

 

Saint Jean Bosco, un ami de Miséricorde

La fête de Saint Jean Bosco est le 31 janvier.

Jean Bosco naît en Italie, le 16 août 1815. C’était un fils de pauvres paysans. Il priait beaucoup Jésus et la Vierge Marie et est très joyeux. Adolescent, il joue à l’acrobate pour distraire les enfants de son village.

Jean Bosco a un cœur miséricordieux. Quand il devient prêtre à Turin, il accueille et aide des centaines de jeunes ouvriers abandonnés par leurs familles. Il crée un centre de loisirs et des ateliers pour leur apprendre un métier. Saint Jean Bosco invente une éducation des jeunes par la douceur, la confiance et l’amour.

Il ne refuse jamais d’accueillir un jeune, même si la maison est petite, même si l’argent manque, car il a une grande confiance en Dieu.

Ses « enfants » sont bientôt des centaines et tous aiment beaucoup Saint Jean Bosco. La maman de Jean Bosco, Maman Marguerite, habite près de lui, prépare les repas et recoud les vêtements abîmés des jeunes.

Il meurt le 31 janvier 1888, entouré par tous les jeunes qu’Il a aimés et aidés.

Saint David, un ami de Miséricorde

Saint David est fêté le 29 décembre.

L’histoire de David est racontée dans la Bible (premier livre et deuxième livre de Samuel et début du Premier livre des Rois).

David, le plus jeune fils de Jessé, est un jeune berger. Il est aussi musicien et poète. On attribue plusieurs psaumes à David et il va servir Saül, roi d’Israël, en l’apaisant par ses chants.

Lors de la guerre d’Israël contre les Philistins, un géant philistin Goliath lance un défi. Il propose de rencontrer un homme d’Israël en combat singulier. Si Goliath gagne, les Philistins seront déclarés vainqueurs mais s’il perd le combat, Israël sera vainqueur de la guerre. David relève le défi. Il est très courageux et surtout il a une très grande confiance en Dieu. Avec sa fronde, le jeune David tue Goliath. Israël gagne donc la guerre et David devient un héros très populaire.

Saül, roi d’Israël, devient alors très jaloux de David et veut le tuer. David doit fuir, mais une nuit, il arrive dans une grotte et est tout près de Saül, qui dort profondément. David pourrait tuer facilement Saül ! Il plante sa lance tout près du roi Saül, mais ne le tue pas, car il a un grand respect de Dieu et sait que ce roi a été choisi par Dieu, qu’il a été consacré par l’onction.

Quand le roi Saül meurt, David devient roi d’Israël. Il fonde un vaste royaume et permet à son peuple de vivre dans une grande Paix.

David est un roi selon le cœur de Dieu. Et pourtant… la Bible ne nous cache aucune des faiblesses ou des graves fautes de David.  Il commet le mal, mais après il comprend ce qu’il a fait et le regrette beaucoup. Il prie, demande pardon à Dieu pour ses péchés et fait pénitence.

David est un Ami de Dieu. Il a une très grande confiance en la Miséricorde de Dieu capable de pardonner.  Sa vie nous montre que nous pouvons toujours revenir à Dieu, lui demander pardon, et recevoir la force de Sa Miséricorde qui refait à neuf.

Un saint, celui qui laisse passer la lumière de Dieu

Le 1er novembre, les catholiques fête la Toussaint, la fête de Tous les Saints, reconnus par l’Église et qui sont dans le calendrier, ou anonymes.

Un saint ce n’est pas un superhéros ou un superman. Il a des qualités et des défauts, comme toute personne sur terre. Un saint, c’est un enfant, un jeune, un homme, une femme qui a vécu la grâce de son baptême. Il s’est laissé aimer par Jésus, a dit « oui », chaque jour, à Dieu, l’a aimé de tout son cœur et, tout empli de l’Amour de Jésus, a donné beaucoup d’amour autour de lui.

Certains saints ont connu Jésus, comme saint Pierre, ou saint Thomas. D’autres ont vécu plus tard, comme par exemple, au XXème siècle, sainte Mère Teresa ou saint Jean-Paul II. Les saints, après leur mort, vivent avec Dieu pour toujours au Ciel. Nous pouvons leur confier nos prières ; ils sont nos messagers auprès de Dieu.

Trois enfants de ton âge ont dit, un jour, avec leurs mots, ce qu’est un saint.

Un saint, c’est quelqu’un qui a le cœur tout ouvert à Dieu (Elisabeth, 7 ans).

Un saint, c’est un espèce de Jésus (Thierry, 10 ans)

Montrant un vitrail représentant des saints : Un saint, c’est celui qui laisse passer la lumière (Aurore, 7 ans).

Tu portes le prénom d’un saint, d’une sainte qui est un(e) ami (e) de Jésus. Toi aussi, tu peux être un saint, une sainte.

Sainte Faustine

Le 5 octobre, c’est la fête de Sainte Faustine.

Faustine Kowalska, troisième d’une famille de dix enfants, naît le 25 août 1905, dans un petit village de Pologne. Faustine est une enfant vive et joyeuse. Charitable, obéissante et humble, elle a très jeune le goût de la prière, et à l’âge de sept ans, elle entend l’appel de Dieu à être religieuse. Elle fait sa Première Communion à l’âge de neuf ans.

A l’âge de 20 ans, elle devient religieuse chez les Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde et  reçoit le nom de Sœur Marie-Faustine. Elle est cuisinière, jardinière, sœur portière dans plusieurs couvents de la Congrégation, en particulier à Varsovie, Cracovie, Plock et Vilnius.

Jésus lui demande  de faire connaître au monde entier la profondeur de la Miséricorde Divine.  « Ma fille, dis que je suis l’Amour et la Miséricorde en personne (Petit Journal n° 374).

Faustine va dire et redire l’amour infini de Dieu pour toute personne. Jésus vient à notre rencontre là où nous sommes et souhaite nous donner son Amour. Jésus aime chacun, chacune. Grâce à Faustine, beaucoup de personnes, dans le monde, qui pensent être trop loin de Dieu, trop pécheresses, comprennent que Dieu les aime infiniment et qu’elles peuvent Lui faire confiance.

Sœur Marie-Faustine meurt à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée d’à peine 33 ans, des suites de la tuberculose.

Le Pape saint Jean-Paul II la proclame sainte, le 30 avril 2000, à Rome.

Sainte Mère Teresa

Sainte Mère Teresa a été canonisée, dimanche 4 septembre 2016, par le Pape François, à Rome.

Agnès Gonxha Bojaxhin est née le 26 août 1910, en Albanie. Lorsqu’elle devient religieuse de Notre-Dame de Lorette elle choisit le prénom Teresa, car elle admire sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.

Mère Teresa aime beaucoup, beaucoup Jésus. Durant plusieurs années, elle est enseignante. A l’âge de 36 ans, dans un train à destination de la ville de Darjeeling, en Inde, Mère Teresa est touchée par la parole de Jésus sur la Croix : « J’ai soif ». Elle comprend qu’elle doit répondre à un nouvel appel de Jésus, en le servant dans les plus pauvres. Mère Teresa va alors à Calcutta, une grande ville de l’Inde et sert les pauvres, dans les rues. Elle ouvre une maison pour les enfants orphelins, un foyer pour les mourants, un dispensaire pour les lépreux. En 1950, elle invite d’autres femmes à l’aider à servir les pauvres. Ce sont de nouvelles religieuses qui portent un sari blanc et bleu les Missionnaires de la charité.

Mère Teresa est connue partout dans le monde. Sa bonté, son sourire, son courage pour lutter contre la misère attirent. Mère Teresa est un grand témoin de la Miséricorde.

Sari : vêtement que portent les personnes en Inde.