Saint Martin de Porres

La fête de Saint Martin de Porres est le 3 novembre.

Martin est né le 9 décembre 1579, à Lima, la capitale du Pérou. Son papa est espagnol et sa maman est une ancienne esclave noire. Comme il est métis, les personnes méprisent Martin et ne sont pas gentilles avec lui.

Martin est un Ami de Miséricorde. Dès son adolescence, il partage son pain avec les pauvres. A 22 ans, il répond à l’Appel de Dieu et devient frère dominicain, à Lima. Martin est infirmier, compétent et très patient avec les malades. Il soigne ses frères dominicains avec une grande affection et efficacité, tout en restant très humble.

Martin aide beaucoup les pauvres. Toute la journée, il les écoute et les aide. Il crée une école pour les enfants très pauvres pour qu’ils puissent apprendre un métier. Et il crée aussi un jardin de figuiers ouvert à tous les pauvres leur permettant de se nourrir gratuitement.

Sa bonté envers les chiens, les chats, les souris et même les dindons est immense, ce qui le rend très populaire auprès des habitants du Pérou.

Toute sa vie prie Martin prie beaucoup le Seigneur. Quand il devient frère dominicain, il prie des heures, spécialement le soir, devant Jésus-Hostie.

Il meurt le 3 novembre 1639. Il est canonisé le 16 mai 1962 par le saint Pape Jean XXIII.

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

Le 1er octobre, nous fêtons sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.

A l’âge de 15 ans, Thérèse devient carmélite. Elle choisit de faire une confiance totale à Dieu. En 1896, elle découvre le sens de sa vocation : « Dans le cœur de l’Église, ma Mère, je serai l’amour ». Elle prie beaucoup pour soutenir l’effort des missionnaires dans le monde.

Thérèse s’est offerte à l’Amour miséricordieux de Dieu, le 9 juin 1895, et a dit :

« Je chanterai éternellement les Miséricordes du Seigneur »« Je passerai mon Ciel à faire du Bien sur la terre ».

Thérèse meurt à l’âge de 24 ans, le 30 septembre 1897. Elle a été canonisée le 17 mai 1925.

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus est Patronne des Missions et Docteur de l’Église.

Ste Anne et St Joachim Amis de Miséricorde

Le 26 juillet, c’est la fête de Sainte Anne et Saint Joachim.

Dans l’évangile, on ne les mentionne pas, mais dès le deuxième siècle après la naissance de Jésus, des chrétiens ont parlé de Sainte Anne et Saint Joachim. Ils ont donné naissance à Marie, la maman de Jésus, le Fils de Dieu. Ils sont donc les grands-parents de Jésus.

Anne est un prénom hébreu (hannah), qui signifie « la grâce » « la miséricorde ». Le prénom Joachim signifie « Dieu prépare ».

Joachim et Anne sont des Amis de la Miséricorde, car, comme le vieillard Syméon qui accueillit Jésus au Temple de Jérusalem (cf. Évangile de Luc 2, 25-32) ils attendaient la Miséricorde pour Israël et pour toutes les nations.

En France, des milliers de personnes vont, chaque année, en pèlerinage prier sainte Anne, dans le sanctuaire de Sainte Anne d’Auray, en Bretagne.

 

Jean Baptiste Ami de Miséricorde

Le 24 juin, c’est la fête de Saint Jean le Baptiste. Saint Jean le Baptiste est le cousin de Jésus. Ses parents se nomment Élisabeth et Zacharie. Le prénom « Jean » signifie « Dieu fait grâce ».

Lorsque la Vierge Marie, la maman de Jésus, est venue visiter Élisabeth, Marie a exulté de Joie. La Vierge Marie a remercié le Seigneur pour « Sa Miséricorde qui s’étend d’âge en âge » et Jean le Baptiste, dans le ventre de sa maman, a tressailli de Joie.

Jean le Baptiste est très humble, il sait qu’il est un pauvre pécheur et quand il voit Jésus il dit : « Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales ». Il reconnaît que Jésus est Dieu. Il a baptisé Jésus, dans le Jourdain, et a désigné Jésus en affirmant : « Voici l’Agneau de Dieu ».

Jean le Baptiste est un grand Ami de Miséricorde.

 

François, Jacinthe et Lucie, les enfants de Fatima

 

Le 13 mai 1917, au Portugal, trois enfants François (9 ans), Jacinthe (7 ans), et Lucie (10 ans), gardent leurs brebis sur les collines de Fatima.

Après avoir récité le chapelet, comme ils le font chaque jour, à l’heure de midi, les trois enfants voient une Dame mer­veilleu­se­ment bel­le, debout, enve­lop­pée de lumiè­re. Elle paraît tou­te jeu­ne, à pei­ne dix-huit ans. De ses mains join­tes pend un long cha­pe­let. Elle sem­ble prier.

Lucie ose demander à la Dame : « D’où venez-vous ? Que voulez-vous de moi ? » La Dame répond qu’elle vient du ciel et désire que les enfants reviennent dans ce lieu, le 13 de chaque mois, durant six mois. Elle apparaît donc six fois en 1917, aux petits pastoureaux. Lucie, François et Jacinthe étaient des enfants ordinaires, qui ont pris part à un événement extraordinaire.

La Vierge Marie demande aux trois enfants de prier le chapelet, chaque jour, et de faire pénitence c’est-à-dire à d’offrir des souffrances ou des petites choses qu’ils aimeraient faire ou prendre et qu’ils ne prennent pas ou ne font pas en offrant « ce cadeau » pour les pécheurs, pour que les hommes et les femmes qui ne pensent pas Dieu, qui n’aiment pas Dieu reviennent à lui.

Déjà, avant les apparitions de la Vierge Marie, un jour du printemps 1916, un Ange était apparu aux trois petits bergers. L’Ange avait dit par trois fois et leur avait enseigné cette prière : « Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime ! Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas, qui ne vous aiment pas ! »

Le 13 mai 2017, François et Jacinthe ont été proclamés saints par le Pape François.

Saint Jean Baptiste de la Salle ami de Miséricorde

La fête de Saint Jean Baptiste de La Salle est le 7 avril.

Il naît le 30 avril 1651, à Reims, et est l’aîné de onze enfants (3 filles et 8 garçons).

Jean-Baptiste est jeune séminariste quand ses parents meurent tous les deux. Étant l’aîné, il va donc prendre en charge ses frères et sœurs plus jeunes.

Le 9 avril 1678, à l’âge de 27 ans, il est ordonné prêtre. Après son ordination, il continue d’étudier la théologie à Paris et obtient son diplôme de docteur en théologie.

Jean-Baptiste est un Ami de Miséricorde. Il aime beaucoup le Seigneur et voit que pour trouver un travail et vivre tous les enfants ont besoin de savoir lire, écrire, compter, d’apprendre…  Il crée donc à Reims puis dans d’autres villes des écoles gratuites pour les petites filles puis pour les petits garçons. Pour la première fois en France, les écoliers apprennent à lire, dans une classe, en français (et non à partir du latin).

Jean Baptiste voit que ce qui manque le plus aux enfants ce sont de bons maîtres. Le 25 mai 1684,  il fonde donc les Frères des Écoles chrétiennes de Saint Jean Baptiste de La Salle.

Beaucoup en France s’opposent à saint Jean Baptiste et à sa fondation, mais il prie, fait confiance à Dieu, et va jusqu’au bout de son projet.

Jean Baptiste meurt à Reims, le 7 avril 1719, un Vendredi Saint, lui dont le cœur, durant plusieurs années, a été transpercé par les trahisons et les calomnies.

Après sa mort, les Écoles chrétiennes de Saint Jean Baptiste de La Salle se développent rapidement en France et dans le monde entier.

Le 24 mai 1900, Jean Baptiste de La Salle est proclamé saint par le pape Léon XIII.

Le 15 mai 1950, il devient le « saint patron de tous les éducateurs chrétiens ».

Saint Joseph ami de Miséricorde

La fête de Saint Joseph est le 19 mars.

Saint Joseph aime beaucoup le Seigneur. Il croit en Dieu Miséricordieux et lui fait confiance.

On appelle saint Joseph le père adoptif de Jésus, car il n’a pas donné la vie à Jésus, puisque Jésus est le Fils de Dieu. Dans l’Évangile, quand Jésus prie, il appelle Dieu « papa » et Jésus parle souvent de son Père qui est dans les Cieux.

Saint Joseph aime faire la volonté de Dieu. Il accepte que Dieu le Père du Ciel l’ait choisi pour accueillir la Sainte Vierge Marie et l’Enfant Jésus qu’elle porte.  Il est, aux yeux des hommes sur la terre, le papa de Jésus.

Comme tous les papas, saint Joseph donne son nom à l’enfant. Dans un songe, un Ange lui a dit le nom qu’il doit lui donner : Jésus qui veut dire « le Seigneur sauve ».

Saint Joseph protège Jésus bébé. Lorsque le roi Hérode veut tuer Jésus qui vient de naître, il conduit la Vierge Marie et l’Enfant Jésus en Égypte, comme l’Ange le lui a demandé dans un songe. Quand Hérode meurt, il part de l’Égypte et va à Nazareth avec la Vierge Marie et l’Enfant Jésus.

Saint Joseph s’occupe de Jésus Enfant, l’emmène prier Dieu Miséricordieux, avec les autres Juifs, à la synagogue. Il apprend à Jésus, durant plusieurs années, le métier de charpentier.

Saint Joseph est un grand Ami de la Miséricorde, Il a vécu avec Jésus qui est la Miséricorde.

 

 

Sainte Véronique amie de Miséricorde

La fête de sainte Véronique est le 4 février.

Selon la tradition chrétienne, Véronique est une des femmes qui suivent Jésus. Dans le chemin de Croix, à la sixième station, on parle de sainte Véronique.

Véronique Aime le Seigneur, alors elle souffre de voir Jésus souffrir quand il porte sa Croix, au moment de sa Passion, pour sauver tous les hommes du monde et de tous les siècles.

Sainte Véronique a un cœur plein de Miséricorde. Elle voit le visage du Seigneur Jésus plein de sang, mais toujours doux et humble. Alors, pour aider un peu Jésus, elle prend un linge et essaie d’essuyer le sang et la sueur de son visage. Le morceau d’étoffe blanche (son voile) dont Véronique se servit pour essuyer avec amour le Visage de Jésus aurait gardé l’empreinte de son Visage.

 

Saint Vincent Pallotti ami de Miséricorde

La fête de Vincent Pallotti est le 22 janvier.

Vincent Pallotti est italien. Il naît le 21 avril 1795. Il est élève à Rome et lorsqu’il a seize ans il souhaite devenir prêtre. Après son ordination, il étudie beaucoup et est nommé professeur de théologie.

Vincent Pallotti est un Ami de Miséricorde.  Il parcourt la ville de Rome apportant aide matérielle et réconfort aux personnes qui sont pauvres, annonce l’Évangile. Il vit pauvrement et écoute durant des heures les personnes qui veulent recevoir le sacrement de réconciliation.

Vincent Pallotti fonde pour annoncer à tous la Joie de la Miséricorde la Société de l’Apostolat Catholique. Ce groupe comprend des prêtres, des religieux et des laïcs qui veulent témoigner de la Joie de l’Évangile, en vivant la Miséricorde entre eux et avec toute personne. Actuellement, les prêtres Pallottins fondés par Vincent Pallotti sont environ 2 300 dans le monde. En France, les prêtres pallottins annoncent la Miséricorde de Dieu, par des retraites, des sessions de formation, des veillées de prière. Ils sont à Paris et en région parisienne.

Un jour, Vincent Pallotti attrape très froid et, suite à ce refroidissement meurt, le 22 janvier 1850, à l’âge  de 55 ans.

Le  20 janvier 1963 Vincent Pallotti est  proclamé « saint » par le pape Jean XXIII

Saint Nicolas ami de Miséricorde

 

 

Saint Nicolas est fêté le 6 décembre, dans beaucoup de pays d’Europe : la France, l’Allemagne, la Suisse, le Luxembourg, la Belgique, les Pays-Bas, la Russie, la Pologne, l’Autriche et d’autres encore.

 

En France, on fête saint Nicolas surtout en Lorraine et en Alsace. Les enfants chantent, un homme déguisé en saint Nicolas passe dans les maisons pour apporter aux enfants sages des friandises : fruits secs, pommes, gâteaux, bonbons, chocolats et de grands pains d’épices.

 

Saint Nicolas était évêque de Myre, en Asie mineure. Nous l’appelons Saint Nicolas le Miséricordieux, car il aimait beaucoup le Seigneur, priait longuement et était très attentif à son prochain, aux enfants, jeunes et adultes qu’il croisait sur sa route. Il aimait les personnes de manière gratuite et concrète.