Saint Jean Marie Vianney

La fête de saint Jean Marie Vianney est le 4 août.

Jean Marie Vianney est né le 8 mai 1786 à Dardilly, près de Lyon.

Ses parents Marie et Matthieu lui ont appris à ouvrir son cœur à la Miséricorde de Dieu.

On l’appelle le Saint Curé d’Ars, car il est devenu prêtre puis il a été le curé de la paroisse d’Ars-sur-Formans (un petit village, au nord de Lyon) durant 41 ans.

C’est un grand saint qui aimait beaucoup le Bon Dieu et toutes les personnes. Il a aidé les gens à mieux connaître Jésus, à l’aimer. Beaucoup de personnes, dont certaines parcouraient de longues distances, sont venues le voir pour recevoir le Pardon de Jésus, dans le sacrement de réconciliation, et la Paix.

Saint Jean Marie Vianney prie beaucoup et parle surtout de la bonté et de la miséricorde de Dieu.

Il est mort le 4 août 1859 à Ars-sur-Formans.

Il a été canonisé en 1925.

Sainte Anne et Saint Joachim

Le 26 juillet, c’est la fête de Sainte Anne et Saint Joachim.

Dans l’évangile, on ne les mentionne pas, mais dès le deuxième siècle après la naissance de Jésus, des chrétiens ont parlé de Sainte Anne et Saint Joachim. Ils ont donné naissance à Marie, la maman de Jésus, le Fils de Dieu. Ils sont donc les grands-parents de Jésus.

Anne est un prénom hébreu (hannah), qui signifie « la grâce » « la miséricorde ». Le prénom Joachim signifie « Dieu prépare ».

Joachim et Anne sont des Amis de la Miséricorde, car, comme le vieillard Syméon qui accueillit Jésus au Temple de Jérusalem (cf. Évangile de Luc 2, 25-32) ils attendaient la Miséricorde pour Israël et pour toutes les nations.

En France, des milliers de personnes vont, chaque année, en pèlerinage prier sainte Anne, dans le sanctuaire de Sainte Anne d’Auray, en Bretagne.

Saint Pierre

La fête de Saint Pierre est le 29 Juin.

Simon est un pêcheur, au bord du lac de Tibériade. Un jour, Jésus le rencontre et lui dit : « Viens et suis-moi ». Il devient alors l’un des douze apôtres qui vit avec Jésus.

Quand Jésus demande aux douze apôtres « Et vous, qui dites-vous que je suis ? » Simon répond : « Tu es le Christ ». Jésus lui déclare alors : « Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ».

Simon Pierre assiste et participe à plusieurs miracles ou événements importants de la vie de Jésus, comme la Marche sur les eaux, la Transfiguration de Jésus, l’arrestation de Jésus, etc. Pierre avait promis à Jésus de toujours rester avec lui, mais, par peur, il l’abandonne pendant la Passion. Par trois fois, il affirme : « je ne connais pas cet homme », mais, juste après, Simon Pierre regrette son péché et pleure.

Quant Marie-Madeleine lui apprend que le tombeau de Jésus a été trouvé vide, vite, il court avec Jean et rentre le premier dans le tombeau vide. Puis, avec les autres Apôtres, il voit Jésus ressuscité.

Simon Pierre fait l’expérience de la Miséricorde de Dieu qui lui pardonne. Un jour, quand Jésus ressuscité apparaît aux Apôtres, Jésus lui demande, par trois fois : « Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? », Simon Pierre est triste, car il se souvient bien que pendant la Passion il a abandonné Jésus. Il répond : « Seigneur, tu sais tout, tu sais que je t’aime ». Jésus lui dit alors : « Fais paître mes brebis » (Jn 21,15-17).

Pierre est donc choisi par Jésus pour être le responsable de l’Église, c’est le premier pape. Il va annoncer dans de nombreuses villes la Bonne Nouvelle.

Saint Pierre meurt martyr à Rome, tout comme saint Paul.

Marie Mère de Miséricorde

La Vierge Marie est mère de Miséricorde, car elle est la maman de Jésus, le Visage de la Miséricorde du Père.

Marie sait bien que Dieu l’a comblée de Sa Miséricorde, comblée de grâce et dans son cantique du Magnificat elle chante la Miséricorde de Dieu pour elle et pour tous les hommes et les femmes de tous les siècles : « Sa Miséricorde s’étend d’âge en âge » (Luc 1, 50).

La Vierge Marie est mère de Miséricorde, car lorsque Jésus est sur la Croix il dit à Marie sa Mère « Femme, voici ton fils » et à Jean « Fils, voici ta mère ». En confiant saint Jean à la Vierge Marie, c’est toi, c’est chaque personne que Jésus confie à Marie. La Vierge Marie est notre maman du Ciel, elle prie pour nous et tout spécialement pour les pécheurs c’est-à-dire ceux qui sont loin de Dieu.

Marie a un cœur tout empli de Miséricorde. Elle écoute la Parole de Dieu et dit oui, dans la foi à Dieu, lorsque l’Ange Gabriel lui dit de la part de Dieu : « Le Seigneur t’a choisie pour être la Mère du Sauveur ». Juste après, elle part en hâte vers sa vieille cousine Elisabeth qui attendait un enfant pour partager sa Joie de devenir la Mère du Sauveur, partager la Joie d’Elisabeth et lui rendre service puisqu’Elisabeth en est au sixième mois de grossesse. A Cana, la Vierge Marie voit que les mariés n’ont plus de vin ; elle sollicite Jésus son Fils et va aussi parler aux serviteurs « Quoiqu’il vous dise, faites-le » (Jn 2,5). Le saint Curé d’Ars disait : « dans le cœur de la Vierge Marie il n’y a que la Miséricorde ».

Un enfant Saint Dominique Savio disait « Jésus et Marie sont mes meilleurs amis ». La Vierge Marie est pour toi une Amie de Miséricorde. Tu peux lui parler avec tes mots, lui confier tes joies, tes soucis, tes désirs. 

Saint Jean Baptiste de La Salle

La fête de Saint Jean Baptiste de La Salle est le 7 avril.

Il naît le 30 avril 1651, à Reims, et est l’aîné de onze enfants (3 filles et 8 garçons).

Jean-Baptiste est jeune séminariste quand ses parents meurent tous les deux. Étant l’aîné, il va donc prendre en charge ses frères et sœurs plus jeunes.

Le 9 avril 1678, à l’âge de 27 ans, il est ordonné prêtre. Après son ordination, il continue d’étudier la théologie à Paris et obtient son diplôme de docteur en théologie.

Jean-Baptiste est un Ami de Miséricorde. Il aime beaucoup le Seigneur et voit que pour trouver un travail et vivre tous les enfants ont besoin de savoir lire, écrire, compter, d’apprendre…  Il crée donc à Reims puis dans d’autres villes des écoles gratuites pour les petites filles puis pour les petits garçons. Pour la première fois en France, les écoliers apprennent à lire, dans une classe, en français (et non à partir du latin).

Jean Baptiste voit que ce qui manque le plus aux enfants ce sont de bons maîtres. Le 25 mai 1684,  il fonde donc les Frères des Écoles chrétiennes de Saint Jean Baptiste de La Salle.

Beaucoup en France s’opposent à saint Jean Baptiste et à sa fondation, mais il prie, fait confiance à Dieu, et va jusqu’au bout de son projet.

Jean Baptiste meurt à Reims, le 7 avril 1719, un Vendredi Saint, lui dont le cœur, durant plusieurs années, a été transpercé par les trahisons et les calomnies.

Après sa mort, les Écoles chrétiennes de Saint Jean Baptiste de La Salle se développent rapidement en France et dans le monde entier.

Le 24 mai 1900, Jean Baptiste de La Salle est proclamé saint par le pape Léon XIII. Le 15 mai 1950, il devient le « saint patron de tous les éducateurs chrétiens ».

Saint Joseph

La fête de Saint Joseph est le 19 mars.

Saint Joseph aime beaucoup le Seigneur. Il croit en Dieu Miséricordieux et lui fait confiance.

On appelle saint Joseph le père adoptif de Jésus, car il n’a pas donné la vie à Jésus, puisque Jésus est le Fils de Dieu. Dans l’Évangile, quand Jésus prie, il appelle Dieu « papa » et Jésus parle souvent de son Père qui est dans les Cieux.

Saint Joseph aime faire la volonté de Dieu. Il accepte que Dieu le Père du Ciel l’ait choisi pour accueillir la Sainte Vierge Marie et l’Enfant Jésus qu’elle porte.  Il est, aux yeux des hommes sur la terre, le papa de Jésus.

Comme tous les papas, saint Joseph donne son nom à l’enfant. Dans un songe, un Ange lui a dit le nom qu’il doit lui donner : Jésus qui veut dire « le Seigneur sauve ».

Saint Joseph protège Jésus bébé. Lorsque le roi Hérode veut tuer Jésus qui vient de naître, il conduit la Vierge Marie et l’Enfant Jésus en Égypte, comme l’Ange le lui a demandé dans un songe. Quand Hérode meurt, il part de l’Égypte et va à Nazareth avec la Vierge Marie et l’Enfant Jésus.

Saint Joseph s’occupe de Jésus Enfant, l’emmène prier Dieu Miséricordieux, avec les autres Juifs, à la synagogue. Il apprend à Jésus, durant plusieurs années, le métier de charpentier.

Saint Joseph est un grand Ami de la Miséricorde, Il a vécu avec Jésus qui est la Miséricorde.

Sainte Véronique

Sa fête est le 4 février.

Selon la tradition chrétienne, Véronique est une des femmes qui suivent Jésus. Dans le chemin de Croix, à la sixième station, on parle de sainte Véronique.

Véronique Aime le Seigneur, alors elle souffre de voir Jésus souffrir quand il porte sa Croix, au moment de sa Passion, pour sauver tous les hommes du monde et de tous les siècles.

Sainte Véronique a un cœur plein de Miséricorde. Elle voit le visage du Seigneur Jésus plein de sang, mais toujours doux et humble. Alors, pour aider un peu Jésus, elle prend un linge et essaie d’essuyer le sang et la sueur de son visage. Le morceau d’étoffe blanche (son voile) dont Véronique se servit pour essuyer avec amour le Visage de Jésus aurait gardé l’empreinte de son Visage.

Saint Vincent Pallotti

La fête de Vincent Pallotti est le 22 janvier.

Vincent Pallotti est italien. Il naît le 21 avril 1795. Il est élève à Rome et lorsqu’il a seize ans il souhaite devenir prêtre. Après son ordination, il étudie beaucoup et est nommé professeur de théologie.

Vincent Pallotti est un Ami de Miséricorde.  Il parcourt la ville de Rome apportant aide matérielle et réconfort aux personnes qui sont pauvres, annonce l’Évangile. Il vit pauvrement et écoute durant des heures les personnes qui veulent recevoir le sacrement de réconciliation.

Vincent Pallotti fonde pour annoncer à tous la Joie de la Miséricorde la Société de l’Apostolat Catholique. Ce groupe comprend des prêtres, des religieux et des laïcs qui veulent témoigner de la Joie de l’Évangile, en vivant la Miséricorde entre eux et avec toute personne. Actuellement, les prêtres Pallottins fondés par Vincent Pallotti sont environ 2 300 dans le monde. En France, les prêtres pallottins annoncent la Miséricorde de Dieu, par des retraites, des sessions de formation, des veillées de prière. Ils sont à Paris et en région parisienne.

Un jour, Vincent Pallotti attrape très froid et, suite à ce refroidissement meurt, le 22 janvier 1850, à l’âge  de 55 ans.

Le  20 janvier 1963 Vincent Pallotti est  proclamé « saint » par le pape Jean XXIII

Saint Nicolas

Saint Nicolas est fêté le 6 décembre, dans beaucoup de pays d’Europe : la France, l’Allemagne, la Suisse, le Luxembourg, la Belgique, les Pays-Bas, la Russie, la Pologne, l’Autriche et d’autres encore.

En France, on fête saint Nicolas surtout en Lorraine et en Alsace. Les enfants chantent, un homme déguisé en saint Nicolas passe dans les maisons pour apporter aux enfants sages des friandises : fruits secs, pommes, gâteaux, bonbons, chocolats et de grands pains d’épices.

Saint Nicolas était évêque de Myre, en Asie mineure. Nous l’appelons Saint Nicolas le Miséricordieux, car il aimait beaucoup le Seigneur, priait longuement et était très attentif à son prochain, aux enfants, jeunes et adultes qu’il croisait sur sa route. Il aimait les personnes de manière gratuite et concrète.

Saint Martin de Porres

La fête de Saint Martin de Porres est le 3 novembre.

Martin est né le 9 décembre 1579, à Lima, la capitale du Pérou. Son papa est espagnol et sa maman est une ancienne esclave noire. Comme il est métis, les personnes méprisent Martin et ne sont pas gentilles avec lui.


Martin est un Ami de Miséricorde. Dès son adolescence, il partage son pain avec les pauvres. A 22 ans, il répond à l’Appel de Dieu et devient frère dominicain, à Lima. Martin est infirmier, compétent et très patient avec les malades. Il soigne ses frères dominicains avec une grande affection et efficacité, tout en restant très humble.


Martin aide beaucoup les pauvres. Toute la journée, il les écoute et les aide. Il crée une école pour les enfants très pauvres pour qu’ils puissent apprendre un métier. Et il crée aussi un jardin de figuiers ouvert à tous les pauvres leur permettant de se nourrir gratuitement.


Sa bonté envers les chiens, les chats, les souris et même les dindons est immense, ce qui le rend très populaire auprès des habitants du Pérou.


Toute sa vie prie Martin prie beaucoup le Seigneur. Quand il devient frère dominicain, il prie des heures, spécialement le soir, devant Jésus-Hostie.


Il meurt le 3 novembre 1639. Il est canonisé le 16 mai 1962 par le saint Pape Jean XXIII.