Saint Camille de Lellis


Sa fête est le 14 juillet.

Camille est né en Italie, le 25 mai 1550.  Quand il est jeune il s’engage dans l’armée, mais il se querelle souvent avec les autres. Il joue aussi à des jeux d’argent et un jour il perd au jeu tout ce qu’il a. Il est alors renvoyé de l’armée.

Camille va alors faire, durant plusieurs années, plein de métiers différents.

Un jour, il va travailler dans un couvent de moines capucins. Dans ce couvent, Camille fait l’expérience de la Miséricorde de Dieu et se convertit.

Ayant une grosse blessure à la jambe, il entre  à l’hôpital Saint-Jacques de Rome pour se faire soigner. Il est très frappé par la souffrance et la tristesse des autres malades. Camille prie et décide de devenir infirmier pour prendre soin des malades.

Il aime beaucoup Jésus et devient prêtre. Avec plusieurs amis, il va fonder les « Camilliens ». C’est un groupe de jeunes volontaires qui, avec Camille, se réunit pour prier Jésus, et vivre la Miséricorde en actes, en allant visiter et soigner les malades, dans les prisons, les hôpitaux, les maisons.

Il meurt le 14 juillet 1614, à l’âge de 64 ans.

Camille a été canonisé le 29 juin 1746, à Rome.

Sainte Germaine de Pibrac

La fête de Sainte Germaine de Pibrac est le 15 juin.

Germaine Cousin dite sainte Germaine de Pibrac naît en 1579 à Pibrac, petit village situé 15 km à l’ouest de Toulouse.

Son père Laurent Cousin est un modeste laboureur. Alors que Germaine est jeune, sa maman meurt. Peu après la mort de sa maman, son papa se remarie avec une femme qui est très vite méchante avec Germaine. Ainsi, Germaine n’a pas le droit de dormir dans la maison mais dans un appentis (une sorte d’abri de jardin).

Germaine, enfant, puis adolescente est une grande Amie de Miséricorde. Elle garde les troupeaux dans la nature, et prie chaque jour, en particulier le chapelet. Elle Aime beaucoup Jésus et la Vierge Marie. Elle va tous les jours à la messe. Lorsqu’elle voit un pauvre, sans hésiter, et donne, le peu de pain qu’elle a.

Un jour, sa marâtre (l’épouse de son papa) l’accuse de voler du pain et veut la frapper. Quand elle attrape Germaine, elle lui demande d’ouvrir son tablier, pensant que dans le tablier il y a du pain. Mais, ô miracle, dans le tablier de Germaine s’étale une brassée de roses. Son père est très ému et interdit à sa femme de frapper sa fille.

Quelques années après, le 15 juin 1601, son père trouve Germaine, morte dans l’appentis où on l’obligeait à dormir. Germaine a 22 ans. Elle est enterrée dans l’église de Pibrac.

Peu à peu, tout le monde oublie Germaine. Mais le 22 septembre 1661, on ouvre le cercueil de Germaine et très grande surprise, le corps de Germaine n’est pas comme les autres squelettes des autres morts. Son corps reste dans un état de fraîcheur.

Plusieurs personnes prient Germaine de Pibrac et sont exaucées. Une petite fille de sept ans est instantanément guérie du rachitisme. Un jeune homme de 14 ans, Pierre Leduc, qui habite à Cornebarrieu, près de Toulouse, est guéri d’une maladie de la hanche qui le faisait beaucoup souffrir.

Sainte Germaine est canonisée en 1867. À Pibrac, une basilique a été élevée en son honneur en 1901. On peut visiter la maison natale de Germaine, la ’métairie de Mestre Laurens′, qui est à environ 2 kilomètres du village de Pibrac, dans le hameau appelé ’le Gainé’.

Sainte Germaine de Pibrac est la patronne des malades, des bergers.