Saint Jean Bosco

Saint Jean Bosco est fêté le 31 janvier.

Jean Bosco naît en Italie, le 16 août 1815. C’était un fils de pauvres paysans. Il priait beaucoup Jésus et la Vierge Marie et est très joyeux. Adolescent, il joue à l’acrobate pour distraire les enfants de son village.

Jean Bosco a un cœur miséricordieux. Quand il devient prêtre à Turin, il accueille et aide des centaines de  jeunes ouvriers abandonnés par leurs familles. Il crée un centre de loisirs et des ateliers pour leur apprendre un métier. Saint Jean Bosco invente une éducation des jeunes par la douceur, la confiance et l’amour.

Il ne refuse jamais d’accueillir un jeune, même si la maison est petite, même si l’argent manque, car il a une grande confiance en Dieu.

Ses « enfants » sont bientôt des centaines et tous aiment beaucoup Saint Jean Bosco. La maman de Jean Bosco, Maman Marguerite, habite près de lui, prépare les repas et recoud les vêtements abîmés des jeunes.

Il meurt le 31 janvier 1888, entouré par tous les jeunes qu’Il a aimés et aidés.

Saint David

Saint David est fêté le 29 décembre.

L’histoire de David est racontée dans la Bible (premier livre et deuxième livre de Samuel et début du Premier livre des Rois).

David, le plus jeune fils de Jessé, est un jeune berger. Davis est aussi musicien et poète. Il va servir Saül, roi d’Israël, en l’apaisant par ses chants. Dans le livre des Psaumes, un des beaux livres de la Bible, on attribue plusieurs psaumes au Roi David.

Lors de la guerre d’Israël contre les Philistins, un géant philistin Goliath lance un défi. Il propose de rencontrer un homme d’Israël en combat singulier. Si Goliath gagne, les Philistins seront déclarés vainqueurs mais s’il perd le combat, Israël sera vainqueur de la guerre. David relève le défi. Il est très courageux et surtout il a une très grande confiance en Dieu. Avec sa fronde, le jeune David tue Goliath. Israël gagne donc la guerre et David devient un héros très populaire.

Saül, roi d’Israël, devient alors très jaloux de David et veut le tuer. David doit donc fuir, mais une nuit, il arrive dans une grotte et est tout près de Saül, qui dort profondément. David pourrait tuer facilement Saül ! Il plante sa lance tout près du roi Saül, mais ne le tue pas, car il a un grand respect de Dieu et sait que ce roi a été choisi par Dieu, qu’il a été consacré par l’onction.

Quand le roi Saül meurt, David devient roi d’Israël. Il fonde un vaste royaume et permet à son peuple de vivre dans une grande Paix.

David est roi selon le cœur de Dieu. Et pourtant… la Bible ne nous cache aucune des faiblesses ou des graves fautes de David.  David commet le mal, mais après il comprend ce qu’il a fait et le regrette beaucoup. Il prie, demande pardon à Dieu pour ses péchés et fait pénitence.

David est un Ami de Dieu. Il a une très grande confiance en la Miséricorde de Dieu capable de pardonner.  Sa vie nous montre  que nous pouvons toujours revenir à Dieu, lui demander pardon, et recevoir la force de Sa Miséricorde qui refait à neuf.

Saint Martin

Le 11 novembre, nous fêtons saint Martin.

En Orient, les chrétiens l’appellent aussi « saint Martin le Miséricordieux ».

Martin est né en 316, en Pannonie, l’actuelle Hongrie. Son père est un soldat de l’armée romaine et à 15 ans, il devient à son tour soldat, car la loi romaine obligeait les fils de soldats à s’enrôler dans l’armée. Appartenant à la cavalerie impériale romaine, Martin est muté en Gaule. Un jour, il rencontre un pauvre grelottant de froid, il coupe son manteau en deux et lui en donne la moitié. La nuit suivante, Jésus apparaît à Martin, revêtu de ce manteau. Ces moments sont importants pour Martin qui décide de devenir chrétien.

Martin quitte donc l’armée pour rejoindre saint Hilaire à Poitiers. Avec lui, il fonde le premier monastère des Gaules, à Ligugé, en Poitou. Puis, en 371, il devient à la demande des habitants de Tours l’évêque de cette ville. Il annonce la Joie de l’Evangile en parcourant les campagnes.

Martin meurt en 397. En France, près de 500 villages portent son nom « Saint Martin ».

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

Le 1er octobre, nous fêtons sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. A  l’âge de 15 ans, elle devient carmélite. Thérèse choisit de faire une confiance totale à Dieu. En 1896, elle découvre le sens de sa vocation :  » Dans le cœur de l’Eglise, ma Mère, je serai l’amour  » et prie beaucoup pour soutenir l’effort des missionnaires.

Thérèse s’est offerte à l’Amour miséricordieux, le 9 juin 1895 et a dit : « Je chanterai éternellement les Miséricordes du Seigneur » – « Je passerai mon Ciel à faire du Bien sur la terre ».

Thérèse meurt à l’âge de 24 ans, le 30 septembre 1897. Elle a été canonisée le 17 mai 1925.
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus est Patronne des Missions et Docteur de l’Eglise.

Saint Camille de Lellis


Sa fête est le 14 juillet.

Camille est né en Italie, le 25 mai 1550.  Quand il est jeune il s’engage dans l’armée, mais il se querelle souvent avec les autres. Il joue aussi à des jeux d’argent et un jour il perd au jeu tout ce qu’il a. Il est alors renvoyé de l’armée.

Camille va alors faire, durant plusieurs années, plein de métiers différents.

Un jour, il va travailler dans un couvent de moines capucins. Dans ce couvent, Camille fait l’expérience de la Miséricorde de Dieu et se convertit.

Ayant une grosse blessure à la jambe, il entre  à l’hôpital Saint-Jacques de Rome pour se faire soigner. Il est très frappé par la souffrance et la tristesse des autres malades. Camille prie et décide de devenir infirmier pour prendre soin des malades.

Il aime beaucoup Jésus et devient prêtre. Avec plusieurs amis, il va fonder les « Camilliens ». C’est un groupe de jeunes volontaires qui, avec Camille, se réunit pour prier Jésus, et vivre la Miséricorde en actes, en allant visiter et soigner les malades, dans les prisons, les hôpitaux, les maisons.

Il meurt le 14 juillet 1614, à l’âge de 64 ans.

Camille a été canonisé le 29 juin 1746, à Rome.

Sainte Germaine de Pibrac

La fête de Sainte Germaine de Pibrac est le 15 juin.

Germaine Cousin dite sainte Germaine de Pibrac naît en 1579 à Pibrac, petit village situé 15 km à l’ouest de Toulouse.

Son père Laurent Cousin est un modeste laboureur. Alors que Germaine est jeune, sa maman meurt. Peu après la mort de sa maman, son papa se remarie avec une femme qui est très vite méchante avec Germaine. Ainsi, Germaine n’a pas le droit de dormir dans la maison mais dans un appentis (une sorte d’abri de jardin).

Germaine, enfant, puis adolescente est une grande Amie de Miséricorde. Elle garde les troupeaux dans la nature, et prie chaque jour, en particulier le chapelet. Elle Aime beaucoup Jésus et la Vierge Marie. Elle va tous les jours à la messe. Lorsqu’elle voit un pauvre, sans hésiter, et donne, le peu de pain qu’elle a.

Un jour, sa marâtre (l’épouse de son papa) l’accuse de voler du pain et veut la frapper. Quand elle attrape Germaine, elle lui demande d’ouvrir son tablier, pensant que dans le tablier il y a du pain. Mais, ô miracle, dans le tablier de Germaine s’étale une brassée de roses. Son père est très ému et interdit à sa femme de frapper sa fille.

Quelques années après, le 15 juin 1601, son père trouve Germaine, morte dans l’appentis où on l’obligeait à dormir. Germaine a 22 ans. Elle est enterrée dans l’église de Pibrac.

Peu à peu, tout le monde oublie Germaine. Mais le 22 septembre 1661, on ouvre le cercueil de Germaine et très grande surprise, le corps de Germaine n’est pas comme les autres squelettes des autres morts. Son corps reste dans un état de fraîcheur.

Plusieurs personnes prient Germaine de Pibrac et sont exaucées. Une petite fille de sept ans est instantanément guérie du rachitisme. Un jeune homme de 14 ans, Pierre Leduc, qui habite à Cornebarrieu, près de Toulouse, est guéri d’une maladie de la hanche qui le faisait beaucoup souffrir.

Sainte Germaine est canonisée en 1867. À Pibrac, une basilique a été élevée en son honneur en 1901. On peut visiter la maison natale de Germaine, la ’métairie de Mestre Laurens′, qui est à environ 2 kilomètres du village de Pibrac, dans le hameau appelé ’le Gainé’.

Sainte Germaine de Pibrac est la patronne des malades, des bergers.

Saint Damien apôtre des lépreux

Le Père Damien est appelé « l’apôtre des lépreux ». Sa fête est le 10 mai.

Il naît le 3 janvier 1840, en Belgique. Il est le septième enfant de Frans de Veuster, un marchand de maïs et d’Anna-Katrien.

Le 19 mars 1864, à 24 ans, il est ordonné prêtre dans la Cathédrale d’Honolulu avec deux autres séminaristes. Il est très heureux d’être prêtre-missionnaire.

Le 4 mai 1873, il répond à l’appel de l’évêque pour aider les 800 lépreux de l’île de Molokai (une île du Pacifique).

Le Père Damien est un Ami de Miséricorde. Prêtre et aussi médecin, il soigne chaque lépreux avec attention et est très joyeux. Chaque jour, il reçoit la force de servir, en priant longuement et en célébrant l’eucharistie.

Le Père Damien partage la vie des lépreux et les aide à construire un hôpital, une école, un orphelinat, etc.

Il meurt en 1895.

Le Père Damien a été canonisé le 11 octobre 2009.

Pape François

Jorge Mario Bergoglio est né le 17 décembre1936, à Bueno Aires, en Argentine.

Lorsqu’il est curé de paroisse puis archevêque de Buenos Aires, Jorge Mario Bergoglio aime beaucoup Jésus. Il est très proche des personnes, spécialement des pauvres.

Le 13 mars 2013, à Rome, les cardinaux réunis en prière, le choisissent comme Pape. Il choisit de s’appeler François, en mémoire de saint François d’Assise, car il veut continuer d’aimer et servir les pauvres et être attentif à la création, au bien de la terre, la maison commune de tous les humains.

Le Pape François est un Ami de Miséricorde.

Quand il devient Pape il choisit comme devise : «  Choisi parce que pardonné ». Cette devise se réfère à la conversion de Saint Matthieu. L’évangile dit que Matthieu  est mal vu de la population, car c’est un collecteur d’impôt,  mais Jésus l’appelle à le suivre et choisit Matthieu, comme l’un des douze apôtres. Or, le Pape François, a fait à l’âge de 17 ans, une profonde expérience de la Miséricorde de Dieu. En 1953, juste avant la fête de Saint Matthieu, il reçoit le sacrement de réconciliation, dans l’église San José. En recevant le Pardon de Dieu, il fait l’expérience « de la miséricorde de Dieu » et comprend que le Seigneur l’appelle à devenir prêtre. Il dit « oui ».

Depuis 2013, le Pape François parle très souvent de la Miséricorde de Dieu et pose des actes de Miséricorde envers tous. En 2015-2016, il a proposé aux catholiques de vivre le Jubilé de la Miséricorde. Beaucoup de prisonniers, de malades, de personnes loin de Dieu ont vécu, dans le monde entier, la Miséricorde de Dieu en entrant dans une église, en passant la Porte de la Miséricorde, en recevant le sacrement de réconciliation, en posant des actes de Miséricorde.

Saint Jean de Dieu

Saint Jean de Dieu est fêté le 8 mars.

Joao Ciudad  est né le 8 mars 1495 au Portugal. A huit ans, pour des raisons inconnues, le petit portugais fait une fugue et se retrouve, vagabond, sur les routes.

Un jour, il écoute l’homélie de saint  Jean d’Avila et découvre l’Amour miséricordieux de Dieu. Il se convertit et devient un homme bon et miséricordieux pour les pauvres. Il collecte de l’argent pour les nourrir et les loger.

Saint Jean de Dieu est un Ami de Miséricorde. Il aime beaucoup Jésus, les pauvres et les malades. Un jour, il ouvre un hôpital,  à Grenade, en Espagne, et crée un ordre religieux : les Frères Hospitaliers de Saint Jean de Dieu, qui soignent les malades, dans hôpitaux. Aujourd’hui, les frères de Saint Jean de Dieu continuent de soigner les malades en France et partout dans le monde.

Saint Jean de Dieu a été canonisé en 1690.

Bienheureuse Rosalie Rendu

Elle est fêtée le 9 février.

Rosalie Rendu naît le 9 septembre 1786. Ses parents sont cultivateurs et elle est l’aînée de quatre filles.

Quand elle est adolescente, Rosalie découvre l’hôpital où des religieuses, les Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul, soignent les malades.

A l’âge de seize ans, elle pense que le Seigneur l’appelle à être une religieuse Fille de la Charité. Après cinq années de noviciat (cinq années de prière, réflexion, formation, travail), elle devient donc une religieuse, Fille de la charité.

Sœur Rosalie Rendu est alors envoyée très vite dans un quartier très pauvre de Paris : la rue Mouffetard à côté de l’église Saint Médard.

Sœur Rosalie est une Amie de Miséricorde. Elle Aime beaucoup Jésus et les pauvres. Pour venir en aide à tous ceux qui souffrent, sœur Rosalie ouvre un dispensaire, une pharmacie, une école, un orphelinat, une crèche, un patronage pour les jeunes ouvrières, une maison pour les vieillards sans ressources… Elle va aussi visiter des pauvres du quartier avec de jeunes étudiants. Pendant 54 ans Sœur Rosalie reste au service de tous les pauvres du quartier.

En 1815, on confie à Sœur Rosalie les jeunes filles qui veulent devenir des religieuses Filles de la Charité pour les former.

Vers 1833, elle conseille le bienheureux Frédéric Ozanam, un père de famille, fondateur de la Société de Saint-Vincent de Paul c’est-à-dire des chrétiens qui se mettent en petits groupes pour visiter dans leurs maisons des personnes seules, malades, pauvres.

Sœur Rosalie meurt en 1856, à 69 ans, après une courte maladie, à son domicile rue de l’épée de bois. Après la messe d’enterrement à l’église Saint-Médard, sa paroisse, une foule immense et très émue dont des milliers de pauvres est présente.

Sœur Rosalie Rendu a été béatifiée le 9 novembre 2003, par le pape Jean-Paul II.