Un saint, celui qui laisse passer la lumière de Dieu

Le 1er novembre, les catholiques fête la Toussaint, la fête de Tous les Saints, reconnus par l’Église et qui sont dans le calendrier, ou anonymes.

Un saint ce n’est pas un superhéros ou un superman. Il a des qualités et des défauts, comme toute personne sur terre. Un saint, c’est un enfant, un jeune, un homme, une femme qui a vécu la grâce de son baptême. Il s’est laissé aimer par Jésus, a dit « oui », chaque jour, à Dieu, l’a aimé de tout son cœur et, tout empli de l’Amour de Jésus, a donné beaucoup d’amour autour de lui.

Certains saints ont connu Jésus, comme saint Pierre, ou saint Thomas. D’autres ont vécu plus tard, comme par exemple, au XXème siècle, sainte Mère Teresa ou saint Jean-Paul II. Les saints, après leur mort, vivent avec Dieu pour toujours au Ciel. Nous pouvons leur confier nos prières ; ils sont nos messagers auprès de Dieu.

Trois enfants de ton âge ont dit, un jour, avec leurs mots, ce qu’est un saint.

Un saint, c’est quelqu’un qui a le cœur tout ouvert à Dieu (Elisabeth, 7 ans).

Un saint, c’est un espèce de Jésus (Thierry, 10 ans)

Montrant un vitrail représentant des saints : Un saint, c’est celui qui laisse passer la lumière (Aurore, 7 ans).

Tu portes le prénom d’un saint, d’une sainte qui est un(e) ami (e) de Jésus. Toi aussi, tu peux être un saint, une sainte.

Geste de Miséricorde lire un passage d’evangile

Pour vivre tu as besoin d’air, de manger, de boire. La Miséricorde de Dieu, c’est comme une grande cascade qui déferle sur le monde, sur chaque personne. Pour recevoir la Miséricorde et la partager, dans ta famille, à l’école, avec tes amis, il est bon de lire un passage de l’Évangile.

Comme geste de Miséricorde, nous te proposons de te poser un moment, pour lire l’Évangile qui sera lu le dimanche Missionnaire 17 octobre. Tu peux ensuite prier Jésus pour les personnes qui n’ont pas la chance de connaître Dieu en lui demandant de mettre un Témoin, un missionnaire sur leur route.

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Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10, 46b-52

En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin. Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! » Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. » L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus. Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! » Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin.

Sainte Faustine

Le 5 octobre, c’est la fête de Sainte Faustine.

Faustine Kowalska, troisième d’une famille de dix enfants, naît le 25 août 1905, dans un petit village de Pologne. Faustine est une enfant vive et joyeuse. Charitable, obéissante et humble, elle a très jeune le goût de la prière, et à l’âge de sept ans, elle entend l’appel de Dieu à être religieuse. Elle fait sa Première Communion à l’âge de neuf ans.

A l’âge de 20 ans, elle devient religieuse chez les Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde et  reçoit le nom de Sœur Marie-Faustine. Elle est cuisinière, jardinière, sœur portière dans plusieurs couvents de la Congrégation, en particulier à Varsovie, Cracovie, Plock et Vilnius.

Jésus lui demande  de faire connaître au monde entier la profondeur de la Miséricorde Divine.  « Ma fille, dis que je suis l’Amour et la Miséricorde en personne (Petit Journal n° 374).

Faustine va dire et redire l’amour infini de Dieu pour toute personne. Jésus vient à notre rencontre là où nous sommes et souhaite nous donner son Amour. Jésus aime chacun, chacune. Grâce à Faustine, beaucoup de personnes, dans le monde, qui pensent être trop loin de Dieu, trop pécheresses, comprennent que Dieu les aime infiniment et qu’elles peuvent Lui faire confiance.

Sœur Marie-Faustine meurt à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée d’à peine 33 ans, des suites de la tuberculose.

Le Pape saint Jean-Paul II la proclame sainte, le 30 avril 2000, à Rome.

Sainte Mère Teresa

Sainte Mère Teresa a été canonisée, dimanche 4 septembre 2016, par le Pape François, à Rome.

Agnès Gonxha Bojaxhin est née le 26 août 1910, en Albanie. Lorsqu’elle devient religieuse de Notre-Dame de Lorette elle choisit le prénom Teresa, car elle admire sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.

Mère Teresa aime beaucoup, beaucoup Jésus. Durant plusieurs années, elle est enseignante. A l’âge de 36 ans, dans un train à destination de la ville de Darjeeling, en Inde, Mère Teresa est touchée par la parole de Jésus sur la Croix : « J’ai soif ». Elle comprend qu’elle doit répondre à un nouvel appel de Jésus, en le servant dans les plus pauvres. Mère Teresa va alors à Calcutta, une grande ville de l’Inde et sert les pauvres, dans les rues. Elle ouvre une maison pour les enfants orphelins, un foyer pour les mourants, un dispensaire pour les lépreux. En 1950, elle invite d’autres femmes à l’aider à servir les pauvres. Ce sont de nouvelles religieuses qui portent un sari blanc et bleu les Missionnaires de la charité.

Mère Teresa est connue partout dans le monde. Sa bonté, son sourire, son courage pour lutter contre la misère attirent. Mère Teresa est un grand témoin de la Miséricorde.

Sari : vêtement que portent les personnes en Inde.